C’était un soir comme les autres. Le soleil s’était couché, les étoiles brillaient doucement dans le ciel, et Maman avait préparé l’histoire du soir. Mais Marceau, lui, n’était pas d’accord. Non, il ne voulait pas dormir. Pas du tout.
— Dormir, c’est ennuyant ! protesta-t-il en croisant les bras. Je veux rester debout pour jouer avec mes jouets !
Maman sourit doucement et s’assit près de son lit.
— Oh, mais sais-tu, Marceau, que la nuit est pleine de surprises pour ceux qui savent rêver ? Si tu fermes les yeux, tu pourrais vivre une grande aventure… Par exemple, sur la Lune !
Marceau haussa un sourcil, intrigué.
— Sur la Lune ? Comment ?
Maman lui fit un clin d’œil et caressa sa couverture.
— Allonge-toi et laisse-moi te raconter…
Marceau, curieux, s’installa confortablement et ferma les yeux à moitié. Maman commença alors son histoire.
Dès que Marceau ferma les yeux, sa chambre se transforma ! Les murs disparurent et le plafond devint un ciel étoilé. Une fusée apparut à côté de son lit, brillante et rouge, avec son nom écrit en grosses lettres : « FUSÉE DE MARCEAU ».
Un petit robot argenté avec des roues lumineuses roula vers lui.
— Prêt pour le décollage, Capitaine Marceau ? demanda le robot.
Marceau sauta dans son siège en criant : — Oui, prêt !
La fusée vibra et, en quelques secondes, elle s’élança vers le ciel, laissant la Terre derrière elle. Marceau regardait par la fenêtre : les étoiles étaient si proches qu’il avait l’impression de pouvoir les toucher.
Après un voyage qui semblait durer une éternité (mais juste le temps d’un petit rêve), Marceau atterrit sur la Lune avec un « BOUM » tout doux.
Sur la Lune, tout était étrange et merveilleux. Le sol était recouvert de poussière argentée qui brillait comme des paillettes, et le ciel était d’un noir profond, parsemé d’étoiles scintillantes.
Marceau fit un bond et se retrouva à flotter !
— Waouh, je vole ! s’écria-t-il en riant.
Son robot compagnon, qui sautillait aussi, lui tendit une étrange carte.
— Voici la carte de la Lune. Il y a un trésor caché quelque part. Veux-tu le chercher ?
Marceau n’hésita pas une seconde.